A comme Automatique, notre métropole lilloise a donné naissance au VAL. Initialement « Villeneuve d’Ascq A Lille », puis « Véhicule Automatique Léger », c’est le premier réseau urbain de métro à automatisme intégral au monde, sans conducteur qui fête ses 35 années d’exploitation, sans accident.
A comme Automobile qui se veut aujourd’hui, ou peut-être plutôt demain, partagée. Un objet qui reste immobilisé 95% de sa durée de vie, une aberration économique mais tellement indispensable, surtout en zone peu dense.
A comme Autonome, les constructeurs y travaillant tous, le véhicule de demain le sera, mais à des degrés divers d’automatisation. Les expérimentations vont commencer, la loi PACTE le permet, ce seront des navettes de transport collectif, des camions qui vont circuler en peloton (platooning) un seul conducteur actif pour un « train » de camions qui suivent juste derrière, avec des conducteurs qui se reposent. Le rayon d’action du mode routier s’agrandira donc…
Heureusement le train sera lui aussi autonome, voire télé-conduit, supervisé à distance, depuis un poste central. Des expérimentations vont avoir lieu sur le fret et sur le retour des trains de voyageur au dépôt. La RATP fait déjà ranger ses autobus en mode autonome dans un parking souterrain.
Mais aussi, A comme Artificielle le qualificatif à la mode de l’intelligence : C’est elle qui va gérer nos autos, mais quand elle aura appris à faire face à toutes les situations. Pour les humains, cela s’appelle des leçons de conduite… Mais y aura-t-il un permis de conduire à points pour les robots ? Avec un disque A comme apprenti pendant les trois premières années probatoires ?
Sans oublier A comme Animation et Accompagnement, les rôles de i-viaTIC !
Pour la lettre T, ce sera la prochaine fois.
Guillaume USTER, Conseiller scientifique i-VIATIC.