En terme de poids économique, les secteurs mobilité intelligente et systèmes de transport intelligent, reposant sur le numérique, représentaient 45 000 emplois directs en 2015 (Source ATEC ITS France). Disons que les filières traditionnelles (automobile, ferroviaire et transports collectifs) ont quelques années d’avance…
Transporter des personnes et des biens nécessite de l’énergie pour les véhicules terrestres, maritimes, fluviaux et aériens. En 2018, la facture énergétique (essentiellement produits pétroliers) continue de peser lourdement sur notre commerce extérieur: elle représente près des deux tiers du déficit commercial, un record depuis 2014. (Source MINEFI).
Au-delà de la nécessaire frugalité énergétique et des vecteurs non fossiles à développer, la mobilité partagée est également une source potentielle d’économie d’énergie. Dans ce cadre, les plates-formes collaboratives prélèvent des commissions importantes pour une simple mise en relation entre une offre et une demande, souvent au profit de quelques licornes de niveau mondial.
Un autre modèle est envisageable. L’Economie Sociale et Solidaire (ESS), que je qualifie de forme douce de l’économie de marché offrant une juste rétribution aux acteurs locaux comme aux salariés, est une voie prometteuse pour le développement des services de mobilité. La loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 a justement pour objectif de soutenir et développer ce secteur créateur d’emplois.
https://www.economie.gouv.fr/cedef/economie-sociale-et-solidaire
Pour cela, et bien d’autres choses encore, l’équipe i-viaTIC, sans Anne Sophie, mais avec Pauline, reste à votre écoute pour vous éclairer ! Expertise, évaluation, expérimentation, etc.
Pour la lettre F, ce sera la prochaine fois.
Guillaume USTER, Conseiller scientifique i-VIATIC.