29 Autorités Locales en France proposent les transports collectifs gratuits sur leurs territoires, engendrant de nombreux débats passionnés mettant en balance cette « fausse bonne idée » et une amélioration attendue de l’offre.

La gratuité dite solidaire des transports en commun reste justifiée pour certaines catégories de population défavorisée afin d’éviter un trop grand isolement et une exclusion sociale. Elle peut aussi être temporaire, par exemple, lors des pics de pollution (comme à la MEL). Mais la gratuité reste difficilement transposable, compte tenu des caractéristiques du réseau et des capacités de financement (Versement Transport).

Un rapport paru en septembre 2019 dresse les avantages et les limites d’une telle démarche, au bilan global incertain http://www.senat.fr/notice-rapport/2018/r18-744-notice.html Sans aucun doute ce sujet sera un marqueur politique des prochaines élections municipales de 2020 !

Google aussi propose des services (dits) gratuits de guidage et d’information pour les mobilités. Mais son modèle économique est solide grâce au gigantesque gisement de données recueillies permettant de mieux cibler la publicité…

Pour aider au changement de comportement en mobilité (moins d’auto solo et plus de mobilité partagée), il est d’usage de proposer des gratifications sous la forme de cadeaux, de réduction sur des sites ou chez des commerçants dans le monde réel. La commune de Loos en Gohelle (Pas de Calais) a créé une monnaie locale échangeable contre des services de la vie quotidienne, dont, j’espère, prochainement, la mobilité.

Guillaume reste votre guide… 😉

Pour la lettre H, ce sera la prochaine fois.

 

Guillaume USTER, Conseiller scientifique i-VIATIC.