Changer nos habitudes tel est le défi d’une mobilité plus durable. En matière de transports, ne pas anticiper l’épuisement des énergies fossiles, c’est, hélas, hypothéquer l’avenir.
Passer du véhicule diesel à l’hybride est peut-être la solution la moins coûteuse en charge mentale. Mais est-ce la solution la plus optimisée face à un prix incertain des carburants ?
S’arrêter 30 minutes pour la recharge rapide de la batterie de notre véhicule électrique (VE), au lieu des 10 minutes à la station-service de l’autoroute, pause toilettes comprise… les grandes migrations estivales seront encore plus chronophages.
La recharge électrique à domicile ne pose pas trop de problème dans des quartiers pavillonnaires ou dans des maisons rurales, l’emplacement de stationnement est proche d’une prise de courant. C’est pourquoi, le projet bienVEnu financé par l’ADEME a permis de développer un système de pilotage de fourniture de bornes de recharge électrique dans des immeubles franciliens facilitant ainsi cette action quasi-journalière.
Sous réserve que sa production se décarbone et que l’infrastructure de distribution se développe, le vecteur hydrogène et sa PAC (pile à combustible) offrent, à ce jour, la plus grande autonomie pour une durée de recharge plus conforme à notre héritage pétrolier.
Malgré les promesses exagérées de l’intelligence artificielle, nous restons avant tout des humains ! Notre histoire montre que l’homo sapiens, ancré dans ses habitudes, est paresseux…
…défi de plus à relever pour la mobilité du quotidien, encore un peu d’huile de coude, i-VIATIC… 😉
Guillaume USTER, Conseiller scientifique i-VIATIC.