i, c’est le préfixe retenu pour l’appellation des programmes de l’association Transports Terrestres Promotion : le Pôle de compétitivité i-Trans et le programme i-viaTIC. i pour innovation, interopérabilité et intermodalité. Ces derniers termes, barbares, mais néanmoins métiers, méritent d’être explicités.
Interopérabilité : dans le ferroviaire, les trains pourront franchir les frontières, alors que les dispositifs de circulation sont actuellement différents dans chaque Etat. C’est un marqueur fort de la construction européenne.
Intermodalité : concept qui évoque le passage d’un mode de transport à un autre, au cours d’un même trajet, souvent dans un lieu déterminé comme les pôles d’échanges, lieu de correspondances, plus ou moins faciles.
C’est donc aussi i comme innovation qui pousse à réinventer son métier, à mieux prendre en compte ses clients, voire à se transformer pour ne pas disparaître, dans ce monde numérique où il est si difficile d’imaginer un futur certain. C’est pourquoi, les missions d’i-viaTIC sont essentielles pour inventer la mobilité de demain. Cela nécessite de la pédagogie, des interactions avec des inventeurs (parfois incompris) et des ingénieurs, des investissements publics et privés, un peu, et de la co-construction, énormément, cette rencontre difficile, mais enrichissante, entre l’humain, l’organisationnel et la technologie digitale omniprésente pour fabriquer ensemble de nouveaux services de mobilité.
i comme ici, dans notre Région Hauts-de-France, où les deuxièmes assises des mobilités et de l’accessibilité 22 mai 2018 à Villeneuve d’Ascq ont incarné un front uni pour une approche collective en faveur de la mobilité intelligente et quotidienne.
Un itinéraire initié par i-viaTIC, mais qui reste à approfondir !
Pour la lettre A, ce sera la prochaine fois !
Guillaume USTER, Conseiller scientifique i-VIATIC.