Les services de mobilité ne peuvent être conçus sur la base d’une solution générique ou hors sol. Ils doivent prendre en compte les spécificités locales, l’historique, les acteurs, les pratiques et les usages autochtones. Les solutions doivent faire corps avec le territoire.
Je serais même tenté de dire que pour une mobilité « sans couture » (seamless c’est-à-dire, un déplacement fluide, sans forte rupture de charge), il est nécessaire de faire du cousu main…
Cette adaptation aux contextes locaux permet également de considérer les mobilités innovantes comme créateur d’emplois non délocalisables. Il faudrait veiller à ce que la valeur reste sur le territoire et ne s’en évade pas.
Trop bien, i-VIATIC est l’un des 10 territoires catalyseur d’innovation, une reconnaissance nationale délivrée par le CGET (Commissariat Général à l’Egalité des Territoires). C’est un label, jusqu’en 2020, qui met en valeur les lieux, les expérimentations, les solutions nouvelles qui encouragent et soutiennent l’innovation et son impact économique.
Même si les ministres passent, l’objectif reste à jamais la transition écologique énergétique, il s’agit de promouvoir une mobilité durable. C’est pourquoi, i-VIATIC c’est aussi un tremplin pour les services innovants portés par des entreprises.
Enfin, dans cette lettre, il faut aussi évoquer transport, trafic, train, TER, TGV, i-viaTIC faisant partie du pôle de compétitivité Hauts de France i-TRANS – RAILENIUM.
Pour la lettre C, ce sera la prochaine fois.
Guillaume USTER, Conseiller scientifique i-VIATIC.